CréaFest 2023
Catégorie « Peinture »
Sélection Officielle sur le sujet « Le Cri de la Forêt - qui sauve la forêt, sauve le vivant »
Merveille naturelle
de Kiady Andraina RASOLO HARIVONY (Madagascar)
« Se basant sur l’histoire racontée. Suite à la décision de mettre feu à la forêt dites artificiels.
Le jeune garçon se retrouve au beau milieu de la forêt accompagné du cerf. Cette image de forêt verdoyante et puissante éclairée par la douce lumière de la lune le jeune enfant ne pouvait s’empêcher de la contempler. Un paysage qui le paraissait féerique tel un conte de fée . Le garçon resta immobile pour la contempler. Venu dans cette forêt pour trouver une solution sur le malheur de la forêt d’à côté exploitée par l’homme. Mais trouva un raison de plus de protéger la forêt afin d’empêcher quelle ne souffre et ne crie à nouveau. »
Caractéristiques techniques : Digital painting
L'Oeil du changement
de Dhruvi SOUCHIL (Madagascar)
« Ce titre évoque l’idée que la toile, en tant que pupille du petit garçon, est le point de départ de sa prise de conscience et de son engagement pour protéger l’environnement.
Le cri de la forêt résonne à travers cette toile, faisant écho aux lamentations de la nature. Les couleurs chatoyantes et vibrantes de cette peinture à texture reflètent la beauté sauvage et indomptable de la forêt de Madagascar. Les arbres majestueux se dressent fièrement dans leur splendeur, envoûtant le spectateur avec leur majesté, leurs feuilles verdoyantes et fleurs éblouissantes bruissant sous le vent chaud de l’été.
Mais malheureusement, cette beauté ne peut cacher la triste réalité que vit la forêt. Au loin, les flammes s’élèvent dans un tourbillon de fumée, dévorant tout arbre sur leur passage. On peut sentir la chaleur de l’incendie qui ravage les arbres et la vie sauvage qui les habite, comme si la toile elle-même était en train de brûler. Les activités humaines ont dévasté cette
belle forêt, ne laissant qu’un paysage désolé et dévasté.
Cependant, le petit garçon dont la pupille est représentée par la toile ronde, entend le cri de la forêt. Il est conscient de l’impact dévastateur de l’homme sur la nature et de la nécessité de protéger notre planète. Et malgré la tristesse qu’il ressent en voyant la destruction de la forêt, il sait que cela ne doit pas être la fin de l’histoire.
Avec un cœur empli d’espoir et de détermination, le garçon prendra alors des mesures pour aider à préserver la beauté de la forêt et à restaurer ce qui a été détruit. Il sait que chaque petit geste compte et qu’il peut faire une différence. Il travaillera sans relâche pour sensibiliser les autres à la cause de la protection de l’environnement et inspirer des actions pour sauver la forêt.
Dans cette œuvre d’art saisissante, le contraste entre la beauté naturelle de la forêt et la triste réalité de sa destruction est mis en lumière. La toile ronde symbolise la vision du petit garçon, qui marque un point de départ pour des actions futures. Cette œuvre invite à réfléchir sur notre relation avec la nature et à prendre des mesures concrètes pour protéger notre planète. »
Les cèdres de Qobayat
de Karena ATALLAH (Liban)
« La réserve de Qobayat au nord du Liban est une réserve de cèdres dans une région appelée Merghane. Une forêt à 2500 m d’altitude et un écosystème se satisfaisant de sa nature. Des rapaces et des loups rouges remarquables en cette région quoique les racines des arbres des cèdres s’entrelacent à la surface. »
Le Héros de la forêt
de Katia Oelisoa RAKOTOMARIA (Madagascar)
« Après avoir entendu les plaintes des animaux et des arbres, le petit garçon s’est engagé à tout faire pour sauver la forêt. Après le travail de toute une vie et de plusieurs générations, la nature est enfin sauvée. En hommage au premier héros qui a eu le courage d’agir, une statue en son honneur a été érigée dans la clairière où tout a débuté. À présent c’est une forêt luxuriante aux arbres géants qui entoure cet endroit, témoin des efforts acharnés du héros. »
Caractéristiques techniques : gouache sur papier
La forêt des Cèdres du Chouf
de Maya ACHKOUTY (Liban)
« La forêt des cèdres du Chouf est une réserve naturelle de biosphère et zone importante pour la conservation des oiseaux et de Cyprès qui s’étend sur les collines de Barouk couvre une étendue de 550 km2, elle abrite 32 espèces de mammifères sauvages, 200 espèces d’oiseaux et 500 espèces de plantes, tout insectes. C’est ce que je montre dans mon oeuvre un écosystème unique où tous les animaux y vivent. »
L'Avenir de la Terre
de Al Ranja Aaron RAZAFIMANDIMBY (Madagascar)
« Le “Cri de la forêt” est une histoire assez belle si l’on l’imagine. Des feuilles brillantes aux recoins sombres, la forêt est toujours un espace de diversité. J’ai donc décidé de faire une interprétation en peinture de la scène qui, selon moi, est la plus importante : La fin. Dans cet événement, le grand sessile conseille l’enfant, et ce court début d’histoire se termine alors par : “que décidera-t-il ?”
J’ai décidé d’inclure tous les personnages cités afin d’illustrer une diversité que l’on ressent au fil du récit (l’enfant, le grand sessile, les arbres tordu et droit, la souche, la belette, l’écureuil, l’oiseau, les champignons). L’enfant est éclairé par la lumière du jour, un peu comme s’il était d’une grande importance. En plus de cela, tous les animaux ont leurs regard rivé sur l’enfant, comme si cette faune ne comptait que sur lui. En effet, il joue le rôle de l’intermédiaire entre la Forêt et les Hommes. L’avenir de la Terre est entre ses mains. C’est pour ce fait que j’ai décidé de mettre l’enfant en avant.
Toujours dans le thème de la diversité, j’ai décidé de rajouter une petite touche fantastique en incluant les “Baby Colors” (des petites parties claires, colorées et saturées sur certains coins).
Ce style est soutenu par l’Impressionnisme, un mouvement qui fait partie de mes favoris. Cette alternative a été en plus plaisant à faire notamment par le fait que ça se rapprochait à jouer avec mon œuvre.
La conception de cette peinture, bien que paraissant longue, en était plaisant pour moi. C’est alors une représentation faite à partir du “Cri de la Forêt” grâce à un style semblable à de l’Impressionnisme. »
Mère Nature a produit les hommes
de Chelvina SUNGLEE (Maurice)
« L’Homme est le fruit de Mama Gaia qui nous a crée avec la faculté de l’intelligence. Naissant de poussière, l’Homme retournera en poussière. Mama Gaia utilisa toute aspect naturelle pour créer une espèce qui puisse la protéger et valoriser sa présence sur cette Terre. Comme toutes les relations, l’Homme et Mama Gaia rencontrèrent des hauts et des bas certes mais retrouvèrent une solution pour renforcer cette relation. »
Apollon et Daphné - L'alliance verte
Oeuvre collective (Viet Nam)
par les élèves : Jiheon LEE, Seo Yeon CHOI, Tu Linh NGUYEN, Marie-Hélène ROEMER, Alexis BRAULT, Tri Duc LE DINH.
« Deux personnages sont présents dans l’œuvre: la dame Arbre et l’homme Humain. Nous avons décidé d’anthropomorphiser l’arbre afin de mettre l’accent sur le fait qu’il est aussi un être vivant comme les humains.
Un code-barre a été imprimé sur le côté de l’Arbre afin de souligner le fait que les Hommes ne voient que la valeur marchande des arbres et ne les considèrent pas comme des êtres vivants. Par ce fait, l’Arbre a été privé de son identité et doit en porter un autre qui ne lui appartient pas, tout comme les esclaves qui étaient tatoués d’un numéro pour être identifiés. Cette représentation poignante souligne la maltraitance des arbres par les êtres humains.
Contrairement à cela, l’homme dans l’œuvre porte un masque à gaz. Cela symbolise l’impact de la pollution sur la santé humaine, au point où il est impossible de respirer sans protection. Cela fait également référence à la façon dont les masques à gaz ont été utilisés pour effacer l’identité des soldats pendant la Première Guerre mondiale. En juxtaposant les deux images, nous avons voulu montrer comment les êtres humains ont créé une situation où la nature et les êtres humains sont tous deux victimes de la même exploitation, bien que sous des formes différentes.
L’œuvre souligne le besoin urgent de repenser notre relation avec la nature et de prendre des mesures pour protéger les êtres vivants, les arbres et les écosystèmes avant qu’il ne soit trop tard.
En outre, on peut observer que la dame Arbre berce tendrement un nourrisson dans ses bras. Cette scène symbolise la forêt en tant que foyer et famille de nombreuses espèces vivantes, tout en reflétant la nature maternelle des arbres. La présence de ce bébé dans l’œuvre suscite également de l’empathie chez les spectateurs.
L’homme est en train de tenir fermement un lance-flamme, détruisant l’arbre avec acharnement, sans se rendre compte qu’il se met lui-même en danger en étant si proche des flammes. Cette scène met en lumière comment la destruction des arbres et des forêts conduit à l’autodestruction de l’homme.
Enfin, on peut observer sur les feuilles des arbres les caractères 森林的喊, signifiant le cri de la forêt en chinois; ce choix s’inscrit dans le thème du concours. Etant donné que ce concours nous a été présenté par notre professeur de chinois, nous avons voulu intégrer cette langue dans notre œuvre. »
Sème & Observe
de Marie BLACHIER (France)
« Le cerf leva de nouveau son regard sur le vieux sessile qui s’était légèrement penché sur l’enfant. Puis pose ses yeux dans ceux de l’enfant.
D’une voix profond et grave, il ordonne « Sème et observe ».
Après une courte pause, il explique qu’il appartient à l’humanité de créer afin que le monde bénéficie des fruits de sa création.
Avec l’intention créatrice de régénérer la forêt, par le simple fait de semer de nouvelles graines, l’humanité sera en harmonie avec le tout.
Car le tout sait. Il porte la connaissance. Et en cela il sera quoi faire avec les graines d’intention humaines.
A travers les yeux du cerf, l’enfant voit le symbole d’une plantule qui s’éveille au milieu d’une graine pour allier les principes du cerf : « sème et observe ». L’enfant perçoit que d’un simple semis naitra un grand arbre, puis une forêt dans la confiance du tout. Cela demandera du temps certes. Et il restera des cicatrices dans le paysage comme pour rappeler les enseignements du cerf.
Mais il sait maintenant qu’il a une parole à transmettre, et un simple geste pour répondre au cri de la forêt.
Ce tableau représente la vision du symbole transmis du cerf à l’enfant « Sème et observe ». »
Escapade à Khenchara
de Ghadi EL RIACHI (Liban)
« Toutes les fins de semaine passées dans mon village natal, je fais mon escapade dans un bois tout près de ma maison pour me détendre, où j’ai rencontré un vrai loup rouge une fois. En me décrivant dans mon oeuvre, j’ai mis en place le bois de pins, le bourdonnement des abeilles. La nature dans nos régions varient d’un écosystème suivant les régions. »
Un cri au crépuscule de la vie
de Frédéric ESCANDE (France)
« Le monde plonge vers l’abime, une seule solution, crier aussi fort que possible pour briser le mur du silence et de l’irresponsabilité, afin de préserver ce bel écrin qu’est notre planète. »
Traduction : Dans les temps anciens, la terre était couverte de forêts, où, depuis des siècles, habitaient les esprits des dieux. À l’époque, l’homme et la bête vivaient en harmonie, mais au fil du temps, la plupart des grandes forêts ont été détruites. Ceux qui restaient étaient gardés par des bêtes gigantesques qui devaient allégeance au GRAND ESPRIT DE LA FORÊT. Car c’étaient les jours des dieux et des démons…
Les bienfaits de la forêt et les méfaits de l’Homme sur la nature
Oeuvre collective (Liban)
Par les élèves du Lycée Français Montaigne au Liban :
Laeticia DAOUD, Alma JABR, Sienna NAMMOUR, Julia ABOU EL NASR, Carlos ABOU JAOUDE, Théa CHIDIAC, Lynn AFEICHE, Carelle KURDY, et Carole TURK (enseignante)
« Nous avons illustré dans la première partie de la composition, la forêt naturelle avec ces plantes, ces arbres et ces animaux qui vivent dans une alliance de beauté et d’harmonie. Puis dans la seconde partie nous avons dessiné la fausse forêt dégradée, brûlée et endommagée. Tout en représentant la confrontation de la nature à ses plusieurs défis, notamment la pollution, le feu et surtout l’impact de l’humain sur la nature. »
Un Nouvel espoir
de Gaïa CHAMI (Liban)
« Ma toile représente une scène chaotique, et l’espoir envers le bien-être des habitants et les bienfaits de la forêt. J’ai représenté le dernier passage de l’histoire où l’enfant prit le vieil arbre dans ses bras et l’embrassa, une scène que je trouve émouvante et importante vu que tout dépend de la décision de l’enfant envers la forêt et l’être humain. »
Le saint fleuve Qadisha
de Sarah ESTEPHAN (Liban)
« Le site de la vallée de la Qadisha et de la Forêt des Cèdres de Dieu (horsh Arz ek Rab) est situé dans le Nord du Liban, au nord de la chaîne du Mont Al Makmel et à l’ouest de la forêt des cèdres de Dieu. Elle est arrosé par le saint fleuve Qadisha célébré dans les Ecritures. »
Le Cèdre de Dieu
de Christina KFOURY (Liban)
« Une réserve naturelle au nord du Liban dans la région du Cèdre appelée Arz Al Rab où les cèdres pourris et malades sont transformés en des oeuvres sculptées. C’est là que j’ai découvert la sérénité dans un silence céleste où les arbres malgré leur vieillesse se renouvellent et embrassent la nature mère en ses formes de grottes de bois et leur petite chapelle naturelle au milieu du bois. »
La Forêt de la vie
de Sofia KHALECK (Maurice)
« Ma peinture consiste essentiellement de l’arbre de la vie, nourrit par un coeur humain, à travers des cellules. Tout comme l’humain peut détruire, il peut aussi construire avec un peu de bonne volonté. Son amour peut redonner vie, énergie et espoir à tout être vivant. J’ai voulu montrer l’importance des forêts dans l’écosystème de notre planète à travers des lignes concentriques dégagées par l’aura, et des feuilles en formes multiples autour de l’arbre dominant. Le tronc de l’arbre porte des formes de visage humains pour accentuer la connexion entre tout les êtres vivants. Pour valoriser la faune, un cerf, avec des bois représentés par des branches, des yeux en forme de feuilles, un nez en forme de coeur, tous dans l’arbre générale, ont été intégré dans mon travail. Sous les racines de mon arbre, la faune aquatique ajoute un peu plus de vie et de couleur à l’élément vital de notre existence : l’eau. »
Les Pinèdes de Zahrieh
de Alexandre Antoine FARES (Liban)
« Arrivé de Suisse depuis deux ans, j’ai trouvé la sérénité au milieu de ce paradis de pinèdes parasola à Zahrieh au Metn nord. J’y ai découvert un paradis de cigale et des épis de pin tapissant le sol où je m’étends pour observer le ciel et méditer ma joie. »
Les Pinèdes de Deir El Qalaa
de Jennifer KHOUEIRY (Liban)
« Un milieu serein au sein du Metn du Nord à Beit Mery juste une forêt à 500 m d’altitude, une fenêtre montrant Beyrouth de l’aéroport en passant par sa baie arrivant à Dbayé. Un lieu où tu peux visiter un site touristique romain, où une église du monastère Saint Jean Baptiste construite initialement en 1750 sur les ruines d’un ancien temple romain. Il est nommé le sanctuaire de la cité. »
Le Cri de douleur
de Liantsoa Andrianina RANDRIAMANALINA (Madagascar)
« Le cri de la forêt semble pour moi être un thème correspondant à l’un des faits les plus dénoncés que l’on aborde aujourd’hui. Que ce soit la déforestation ou les activités humaines qui causent le réchauffement climatique, notre environnement est sans cesse mis en danger.
Aujourd’hui, pour lutter contre cette menace, par l’engagement politique, nombreux sont les citoyens volontaires à se manifester pour défendre la protection de nos forêts. Ceci dit, le risque de perte de végétation est encore trop grand. Étant concernée par ces modalités peu avantageuses pour le bon fonctionnement de notre vie en société, j’ai alors décidé de croiser ma passion sur l’art avec cette action collective de défendre notre environnement.
Pour cela, j’ai décidé de représenter mon œuvre de manière paradoxale.
Dans un premier temps, j’ai décidé de montrer une image de prospérité dans la forêt, entre la nature, les animaux et le ruisseau. J’ai choisi des couleurs douces et très colorées justement pour combler cette vision de paix.
Dans un deuxième temps, je voulais montrer une image brutale du danger due aux activités humaines avec l’utilisation de la couleur rouge sur les arbres. Tout en dénonçant la folie du monde, des hommes. Le feu représente la destruction causée par les industries qui prône le désastre futur dont notre planète est victime. Ce reflet violent nous pousse à la réflexion suivante sur le fait que la forêt crie alors de douleur. »
Caractéristiques techniques : acrylique sur toile
La forêt de Hammana
de Chloé LATTOUF (Liban)
« Un lieu dans les collines du haut Metn nommé Qornayel réservé aux scouts campeurs où je passe mes camps d’été. Une pinède de sable rouge tapissée d’épis de pins, froissés sous ses pieds, la description artistique de cet emplacement en fait preuve d’attachement où les louveteaux scouts se partagent avec les louveteaux et les renardeaux le même emplacement. »
La réserve de Ehmej
de Théo NAHRA (Liban)
« Dans les hauts monts de la district de Jbeil, la réserve de Ehmej est située à 1500 m d’altitude où je vais souvent pour fuir le bruit de la ville et pour embrasser le silence de la nature. Dans cette réserve des arbres de cyprès, des conifères et des cèdres y sont plantés depuis des siècles. Se collant le dos sur l’un de ces arbres et dessinant ce paysage je ne voulais rien de mieux pour contempler à cette beauté. »
Le Cri de la forêt des baobabs
de Bienvenu RAFALINIRINA (Madagascar)
« L’oeuvre présente une scène dramatique et intense se déroulant dans un lieu spécifique à Madagascar, plus précisément dans l’allée des baobabs.
Les spectateurs sont pris dans une scène à la fois captivante et déchirante. Les baobabs, symboles de force et de longévité, sont réduits à des silhouettes carbonisées par les flammes ravageuses.
Le cri de la forêt des baobabs est un titre qui promet une histoire chargée d’émotions, de danger et peut-être même de réflexion sur la relation entre l’humanité et la nature. »
Deux mondes
de Ny Irintsoa Ho Koloina RAVELOSON (Madagascar)
« J’ai choisi de représenter cette scène afin de sensibiliser les personnes aux conséquences dévastatrices des incendies de forêt et à l’importance de protéger notre environnement.
Le jeune enfant et le cerf sont en train d’imaginer la scène où la forêt en feu (à gauche): l’arbre tordu en feu avec la silhouette d’un homme criant symbolise la douleur et la souffrance causées par la destruction de la nature, tandis que les oiseaux qui s’enfuient représentent la fuite de la faune face à cette catastrophe, l’écureuil et les champignons regardent la scène impuissants.
Dans la partie droite nous avons la scène de la forêt intacte : dans le fond, on peut apercevoir la fausse forêt plantée par les humains de l’autre côté du champ. »
Le Fleuve des noyers (Nahr El Jozz)
de Clara ROUHANA (Liban)
« Le fleuve des noyers au Batoun au Nord du Liban vient des profondeurs des monts, offre des cascades entourées des bords de jardins d’orangers et de bananiers et un bois serpentant plusieurs villages permettant aux piétons une marche dans une nature d’un environnement paradisiaque. »
Poétique du Rhizome
de Camille ROZOY (France)
« Malgré toutes ses blessures et son cœur brisé par l’usure des ans, il restait symbole de puissance. Essence de lumière, son feuillage offrait toujours une ambiance fantastique. Le vieux sessile répondit par le gémissement de ses racines fatiguées :
-j’ai vu tellement de printemps et d’automnes …
Alors l’enfant prit le vieil arbre dans ses bras et l’embrassa.
Le cerf leva de nouveau son regard sur le vieux sessile qui s’était légèrement penché sur l’enfant.
Le vieux chêne lui dit alors :
– déjà , au profond, dans le vivant du sol, tu es relié, et les racines et les rhizomes, le mycélium et les champignons dansent avec toi, te sont reliés, tu n’as plus qu’à avancer ! Dès à présent , tu seras le messager de deux mondes qui n’auraient pas dû se séparer ni rivaliser.
Regarde là haut, cet arbre droit, il n’aura pas fallu attendre que son bois soit abattu pour devenir berceau, des petits d’homme y naissent déjà, et d’autres y naitront dans les nids de sa charpente massive.
Et cet autre qui se rêvait navire pour voyager sur tous les océans, il est déjà ce point de rencontre entre ciel et terre, entre terre et mer.
Petit, avant que d’apprendre à parler le langage des tiens, tu as conscience que tu deviens végétal, racines à tes pieds, lierre à tes cheveux, tu seras notre messager, notre pont vers l’avenir. »
Le Bois de Saint Jean
de Nour SALAMEH (Liban)
« Le bois de Saint Jean est une escapade à l’intérieur du village de Nour à Roumieh à deux pas de notre lycée à où chaque année tout le village se rassemble la veille de la fête mais les autres jours c’est un milieu serein de randonnée et de respiration d’un air frais quoique le village ne soit qu’à cinq minute de la ville. Planté de pins parasols entourés de chênes surtout celle sur la place de l’église. »
Nahr el Dahab
de Joyce YAHCHOUCHI (Liban)
« Un paradis au plein fond du Kesrouan, une escapade où rien que le bruissement des arbres, le ruissellement de l’eau passant dans le lac nommé le lac doré vu la transparence de son eau. Je montre dans mon dessin ma maison juste bâtie au bord de ce lac où mon réveil matin est le coucou des oiseaux, le chant des cigales et la fuite des renard en retard de rentrer. »